Dans les contrats, les salaires sont généralement indiqués comme des salaires annuels bruts. Ils comprennent tous les avantages, en espèces et en nature, reçus en échange du travail effectué.
Le niveau des salaires est fixé par un accord entre l’employeur et le salarié à un niveau convenu d’un commun accord. Certaines boites versent des salaires supplémentaires pendant un (parfois les deux) mois (généralement en mois de décembre pour Noël et en mois de juin plus ou moins vers l’été). Dans ce cas, ces salaires supplémentaires (appelés 13e et 14e mois de salaire) sont inclus dans le montant total du salaire brut annuel. Les régimes de participation aux bénéfices et les primes basées sur la productivité ou la performance sont de plus en plus courants en France.
Les salaires sont généralement versés quelques jours avant la fin de chaque mois. En tant que salarié, vous recevrez normalement votre salaire net de toute retenue (salaire net) pour :
- Les charges sociales obligatoires : telles que la CSG (cotisation générale de sécurité sociale) et la CRDS (cotisation de remboursement de la sécurité sociale)
- Frais facultatifs : tels que les cotisations d’assurance mutuelle, de retraite ou d’assurance vie
Les cotisations obligatoires s’élèvent à environ 20-25% de votre salaire brut. L’impôt sur le revenu n’est pas prélevé sur votre salaire (ne le dépensez donc pas en une seule fois !). Vous faites une déclaration d’impôt et payez votre impôt sur le revenu (contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays où l’employeur effectue des retenues automatiquement).
Table de contenus
Quelques points sur le salaire
- En France, il existe un salaire horaire minimum garanti appelé SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). Un salarié ne peut légalement être payé en dessous de ce niveau. Le SMIC brut est de 10,03 € (2019), duquel sont prélevés les impôts et les charges sociales (à ce niveau de salaire, environ 23 %). Chaque année le SMIC se soumit à une revision au début de juillet.
- Certaines professions et certains types de travail sont régis par des possibles conventions collectives. Dans le cadre de ces conventions, il existe normalement des spécifications concernant les niveaux de salaire minimum, les droits aux congés de maladie et les heures supplémentaires ou les horaires de travail irréguliers (comme le travail de nuit, les dimanches et les jours fériés).
- Les entreprises sont tenues d’engager des négociations salariales annuelles. Selon la taille de l’entreprise et le secteur dans lequel elle opère, ce processus peut se dérouler de différentes manières, allant de discussions individuelles à des négociations menées par les syndicats.
- Il existe de nombreuses lois visant à promouvoir l’égalité des droits sur le lieu de travail pour les femmes et les minorités. Cette législation a eu un effet positif et la France se compare avantageusement aux autres pays de l’UE dans ce domaine. Toutefois, comme dans de nombreux pays, la discrimination reste un sujet de préoccupation et les cas de discrimination ne sont pas inconnus.
Temps de travail
Le temps de travail légal en France est fixé à 35 heures par semaine. La règle des 35 heures s’applique à tous les salariés sauf à ceux qui bénéficient de conditions de travail particulières, comme les représentants de commerce, les cadres, les dirigeants de sociétés à responsabilité limitée, les concierges d’immeubles d’habitation et le personnel domestique. Il existe de nombreuses autres exceptions, de sorte que les principaux bénéficiaires sont les ouvriers et ceux des grandes entreprises, mais même ces derniers travaillent environ de plus de 35 heures. Au total, les travailleurs français travaillent environ de de 40 heures en moyenne par semaine.
Les 35 heures ne sont pas un maximum obligatoire pour une semaine de travail, mais un point de référence pour le calcul des heures supplémentaires, car toutes les heures supplémentaires doivent être rémunérées. En s’inspirant de la législation, les entreprises sont libres d’introduire leurs propres pratiques en matière d’horaires de travail ou de mettre en place des horaires à temps partiel. Certaines professions et industries concluent des conventions collectives.
Le remboursement en France des heures additionnelles des travailleurs est figé, géneralement par une convention collective, mais il doit être rémunéré avec au moins 25 % d’heures supplémentaires.
La semaine de travail est du lundi au vendredi. La journée de travail dépend de l’entreprise, de son secteur, de sa culture d’entreprise, de sa taille et de sa localisation en France. Les horaires de travail sont généralement de 8h30 à 9h30 et de 17h30 à 19h00 ( voici un modele en excel pour gérér vos horaires de travail des employés). Il y a généralement une heure pour le déjeuner, mais la tendance est de consommer moins de déjeuner et de finir plus tôt.
L’introduction de la semaine de 35 heures a conduit de nombreuses entreprises à être beaucoup plus flexibles en matière d’horaires de travail. Certaines ont mis en place un horaire de 8 heures par jour avec un vendredi après-midi de congé, tandis que d’autres ont standardisé le temps de travail de 10h à 16h et laissent aux individus le soin d’organiser le reste de leur temps. Les emplois de cadres ont toujours été plus flexibles, les personnes commençant souvent plus tard dans la journée (10 heures ou plus tard), les déjeuners étant plus longs et se terminant à 20 heures-21 heures ou plus tard.
Congés annuels (Vacances)
La France est un pays où il fait bon travailler lorsqu’il s’agit de vacances et de congés (voici un modele en format excel pour gérér les congés et la disponibilité de vos employés ). Tous les salariés ont droit à deux jours et demi de congés payés par mois travaillé. Cela donne en gros 5 semaines complètes de vacances par an (car les samedis sont étrangement considérés comme des « jours ouvrables » dans le calcul), qui peuvent être prises soit pendant une période déterminée, soit en accord avec l’employeur (parfois les vacances ne peuvent être prises qu’après une année complète de travail).
Les jours de vacances sont accumulés annuellement dans la période du 1er juin au 31 mai, pour être ensuite pris dans la période suivante. Officiellement, cela signifie que si vous commencez à travailler le 1er avril, vous ne pouvez prendre que 5 jours de congé dans la période du 1er juin au 31 mai (soit 2,5 jours chacun pour avril et mai). Cinq jours de vacances pendant les 14 premiers mois de travail ! Certains employeurs font preuve de souplesse à cet égard, ce qui peut être utile lors de la négociation des conditions d’emploi. En général, la « flexibilité » signifie que les jours sont pris « à l’avance » ( par anticipation), c’est-à-dire qu’ils sont déduits de vos droits au cours de la période suivante.
Sont comptés comme période de travail : les congés payés, les congés pour compenser les heures aditionnelles, les congés pour raisons familiales, la suspension du travail pour cause d’accident ou de maladie professionnelle, le congé de maternité ou de paternité, le congé d’adoption, le congé de formation et les périodes de service militaire.
Le droit du travail impose certaines limitations quant à la manière dont les congés peuvent être pris, telles que le :
- Le nombre de jours de congé pris en une fois ne peut pas être dépassè 24 jours ouvrables
- L’employé doit prendre au moins 12 jours ouvrables de vacances principales en une fois
- Il existe la possibilité quand on a jours fériés de plus de 12 jours ouvrables de fractionner par l’employeur avec l’accord des salariés et ceux-ci en sont informés avec un préavis d’au moins un mois
- La cinquième semaine de votre congé est important qu’il soit prise Indépendamment des jours fériés principaux ( généralement en août )
De plus, les employés peuvent bénéficier d’un ou plusieurs jours de congé supplémentaires s’ils prennent une fraction des vacances principales en dehors de la période comprise entre le 1er mai et le 31 octobre : un jour supplémentaire si cette fraction dure de 3 à 5 jours et deux jours supplémentaires si cette fraction dure 6 jours ou plus.
Traditionnellement, les congés sont pris en août. En France, ce mois est « sacré » et le pays s’arrête pratiquement (par exemple, ce n’est pas le bon moment pour envoyer des CV !) Certaines entreprises ferment officiellement et vous trouverez de nombreux petits magasins, restaurants et prestataires de services locaux fermés (en dehors des zones touristiques bien sûr).
Dans certaines entreprises, l’adoption de la semaine de 35 heures a été gérée en introduisant des vacances plus longues, souvent appelées RTT (Réduction du temps de travail), qui peuvent être assez importantes (par exemple jusqu’à 15 jours de congé par an !), mais c’est généralement l’entreprise qui décide quand ces jours peuvent ou doivent être pris. C’est souvent en août, la dernière semaine de décembre, ou lorsque la charge de travail dans l’entreprise est faible en raison de fluctuations saisonnières ou autres. D’autres entreprises obligent leurs employés à prendre 1 à 2 jours/mois de congé RTT (en fonction du nombre de jours RTT/an alloués). Les jours de RTT qui ne sont pas pris pendant cette période risquent d’être perdus.
Certaines entreprises (en particulier les grandes organisations) accordent des jours de congé supplémentaires en fonction du nombre d’années de travail du salarié (ancienneté) et/ou des jours de congé supplémentaires à prendre pendant les vacances de Noël ou de l’Est. Toutefois, nombre de ces privilèges sont aujourd’hui limités ou n’existent plus, les entreprises s’adaptant à la réduction de la semaine de travail.
Si vous avez travaillé pour une entreprise pendant plus de trois ans et que vous avez accompli plus de 6 ans, vous pouvez demander un congé sabbatique. Cette période ne peut pas dépasser 11 mois. Il s’agit en fait d’un congé sans solde, mais vous conservez la couverture sociale et le droit de reprendre votre poste ou un poste équivalent dans l’entreprise. Plus information à propos des congé sur le site web du gouvernement de France
Congé de maternité
Toutes les mères ont droit à un minimum de seize semaines de congé de maternité payé. Jusqu’à six semaines peuvent être prises en congé prénatal ( repos prénatal ) qui est pris avant la date présumée de l’accouchement ( la date présumée ) et le reste en congé postnatal ( repos postnatal ). Vous pouvez choisir de raccourcir votre congé, mais huit semaines (dont six en congé postnatal) sont obligatoires. Après le troisième enfant, une salariée peut demander un congé de maternité plus long : 8 semaines avant la date de l’accouchement et 18 après. Si la date de l’accouchement est postérieure à la date estimée, le congé est consideré prénatal de plus est automatiquement prolongé, mais le droit au congé postnatal reste le même.
Pendant le congé de maternité, les salariées reçoivent des prestations de la sécurité sociale. La plupart des entreprises ont également des conventions collectives ( conventions collectives) concernant le maintien du paiement du salaire par l’employeur pendant la période du congé de maternité.
Congé de paternité
Tous les nouveaux pères ont droit à un congé de paternité de 11 jours (18 jours pour les jumeaux ou plus !) Le congé doit être pris sur des jours consécutifs dans les quatre mois suivant la naissance. L’employeur doit être informé au moins un mois à l’avance. Ce congé peut être combiné avec les trois jours de congé accordés pour la naissance d’un enfant.
Arrêt de travail pour maladie
Un médecin peut prescrire un congé de maladie à un employé en lui délivrant un avis d’arrêt de travail. Le salarié doit le remplir et l’envoyer dans les 48 heures à:
- l’organisme de sécurité sociale (sections 1 et 2 du formulaire d’arrêt de travail)
- l’employeur, ou le bureau du Pôle Emploi en cas de chômage (section 3)
Les employés en arrêt maladie sont obligés :
- D’arrêter de travailler une péiorde autant qu’ils perçoivent leurs indemnités pour sa maladie
- Respecter les heures autorisées pour quitter la maison (spécifiées par le médecin ; généralement 10h00-12h00 et 16h00-18h00 tous les jours)
- De demander une autorisation si vous souhaitez séjourner dans une autre résidence
Les paiements pendant les périodes de congé de maladie dépendent de la durée de l’emploi dans l’entreprise et de la durée de la période d’absence.
Jours fériés en France
Il y a 11 jours fériés nationaux en France :
- Le 1er janvier, Jour de l’An (Nouvel an)
- Lundi de Pâques en mars ou avril (Lundi de Pâques)
- 1er mai, Fête du travail
- 8 mai, jour de la victoire – Fin de la Seconde Guerre mondiale 1945 (Fête de la libération)
- Le jeudi de l’Ascension, le sixième jeudi après Pâques, généralement en mai (Ascension)
- le lundi de Pentecôte, deuxième lundi après l’Ascension, en mai ou juin
- 14 juillet, Fête Nationale (Bastille)
- 15 août, Assomption
- 1er novembre, Toussaint
- 11 novembre, Jour de l’Armistice 1918 (Fête de l’Armistice)
- 25 décembre, jour de Noël
Lorsque les jours fériés nationaux tombent un mardi ou un jeudi, les salariés sont généralement autorisés à faire un pont et à prendre le lundi ou le vendredi pour en faire un long week-end (de nombreuses entreprises ferment ces jours-là).
Il y a également de nombreuses vacances scolaires (nationales et régionales) au cours de l’année. Celles-ci peuvent également avoir une incidence sur les activités quotidiennes et il peut donc être utile de les connaître même si vous n’avez pas d’enfants à l’école.
Pour plus d’information visiter notre page d’acueil sos-excel.fr
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